Les lacunes dans les programmes de protection de l’environnement
Les autorités en places, aussi bien internationale que nationale, ont beau émettre des chartes et des lois pour la protection de l’environnement ; les entreprises ont beau les signer et les accepter ; il n’en demeure pas moins que les atteintes contre l’environnement restent nombreuses. Focus sur les véritables lacunes de ces programmes.
Un manque de surveillance
C’est visible aussi bien en France que partout ailleurs, il y a un véritable manque de surveillance dans l’application des politiques de protection de l’environnement. Les entreprises trouvent toujours une manière de se dérober de leurs responsabilités.
En France, un exemple très proche est possible, ce qui a fait notamment la une des réseaux sociaux et des journaux il y a quelques mois. En 2017, les habitants du 15e arrondissement de Marseille se sont plein de la politique de déchet des sociétés avoisinantes ainsi que des particuliers qui consistait essentiellement à simplement jeter leurs ordures dans une des rues de cette zone : la rue joséphine. Aujourd’hui, la situation est telle que l’odeur et le paysage sont devenus insupportables pour les voisins. Il faut dire que cela fait des années que la situation dure sans aucune intervention venant des autorités.
Des sanctions pas réellement satisfaisantes
Et combien même les autorités interviennent, les sanctions ne sont pas réellement satisfaisantes. Elles commencent par un simple avertissement, et au pire, il faudra remettre en état les lieux en nettoyant la pollution. C’est notamment le cas lors de déversement de pétrole dans la mer. L’entreprise qui est à la base de la pollution doit prendre en charge le nettoyage de cette partie de l’océan sous la surveillance des organismes ayant autorités en ce sens. Le problème étant, la remise en état ne sera pas totale. Une mer polluée ne sera pas pour autant propre comme avant, sans compter les habitants qui ont déjà subi les conséquences de ces dégâts.
D’autres entreprises, malgré une pollution flagrante et une attaque contre la protection de l’environnement, en rasant par exemple une partie de la forêt d’une région dans l’exercice de leur activité, s’en sortent plutôt bien. Il ne leur suffit que de quelques milliers d’euros d’amende, sans aucune sanction pénale.