Pourquoi utiliser le qualificatif « bio » ?

Le terme « bio » fait référence à la culture et à la transformation des produits agricoles. Si les réglementations diffèrent d’un pays à l’autre, les aliments bio sont généralement cultivés sans pesticides ou sans engrais chimiques. Quant aux viandes et aux produits laitiers, les animaux qui les produisent doivent également être élevés dans des conditions naturelles. Donc, aux oubliettes tout ce qui est hormones de croissance et autres produits chimiques visant à les engraisser.

Les bienfaits de l’alimentation biologique

Selon les scientifiques, la méthode avec laquelle votre nourriture est cultivée ou élevée aura un impact direct sur votre comportement, ainsi que sur votre condition physique. Puisque les aliments biologiques contiennent peu ou pas de pesticides, les consommateurs peuvent avoir une immunité plus grande que ceux qui mangent des nourritures boostées aux engrais chimiques et aux OGM. Ainsi, certaines personnes malades ou sensibles à certains types d’aliments peuvent voir leurs symptômes disparaître grâce à la consommation de produits bio.
Notez également que la pratique des élevages et des agricultures biologiques est un bon moyen de contribuer à la conservation de l’environnement. En effet, elle réduit la surconsommation d’énergie et la pollution, tout en augmentant la fertilité des sols exploités.

Les OGM en quelques mots

L’Organisme Génétiquement Modifié est un organisme dans lequel a été inséré un gène artificiel, absent à l’état naturel. On parle généralement d’OGM lorsqu’on évoque des aliments tels que le blé, le riz, le maïs, le soja ou la viande de porc. L’utilisation des OGM peut présenter certains avantages comme la résistance de quelques aliments aux virus importés par les insectes, ou l’exploitation de terres qui étaient auparavant inutilisables.

C’est quoi le bioplastique ?

Il n’y a pas de définition claire du terme bioplastique. Toutefois, on peut le définir et le classer en deux catégories : • – plastique dérivé de ressources renouvelables ; • – plastiques biodégradable ou compostable, quelle que soit la matière première. Comme vous pouvez le voir, la première définition fait référence au type de matières premières utilisées. La seconde se concentre plus sur la dégradabilité du produit fini. Sachez que le bioplastique peut être utilisé dans différents domaines comme le textile, l’emballage alimentaire, etc. Seabird.fr, ce formulateur et producteur de bioplastiques compostables dans le Morbihan (56) propose entre autres des coupelles de captage de naissains d’huître compostables, mais aussi des filets de pêche bioplastique.

Pourquoi utiliser du bioplastique ?

La production de bioplastiques a une faible empreinte de carbone, notamment dans leur composition. Sa production génère moins de CO2 que celle des plastiques conventionnels. Dans de nombreux cas, les bioplastiques ne libèrent pas de méthane ou ils le font en faible quantité. Ils ont donc peu d’impact sur l’effet de serre. Puisqu’aucune substance toxique n’est utilisée dans la production des bioplastiques, ils représentent moins de risques de contamination pour la santé. Les plastiques conventionnels, quant à eux, peuvent produire des dioxines et d’autres composants nocifs. Les plastiques conventionnels à base de pétrole et non biodégradables mettent des centaines, voire des milliers d’années à se décomposer. Cette situation représente un problème grave, car les décharges et les océans se remplissent de plastiques. Pour cette raison, la biodégradabilité des bioplastiques est un atout majeur pour l’environnement. Ces matériaux peuvent se décomposer en quelques semaines, mois ou quelques années. Par conséquent, les bioplastiques ne polluent pas l’environnement, car ils ne contiennent pas d’éléments toxiques.

Les 5 premières extinctions massives causées par les catastrophes naturelles

La première extinction massive a eu lieu il y a plus de 444 millions d’années et qui a causé 85 % de l’extinction de la vie marine. Les scientifiques ont donné comme hypothèse les glaciations des océans ou encore la présence massive de métaux lourds comme le fer, l’arsenic et le plomb dans le plancton de cette ère. La deuxième extinction massive est encore due aux phénomènes de glaciations il y a 360 millions d’années et qui a tué environ 75 % des espèces animales. La troisième extinction massive a eu lieu très précocement après cette deuxième extinction et qui a aussi la disparition de la biosphère. Des éruptions volcaniques et la chute de comète ont engendré cette dévastation. La quatrième extinction massive a eu lieu à l’ère Trias-Jurassique et elle est causée par l’augmentation du dioxyde de carbone et du méthane. La cinquième extinction massive a eu lieu après des épisodes de chutes de météorites et aussi au manque d’oxygène.

L’homme pourrait être responsable de la sixième extinction massive

Les changements de l’environnement deviennent plus alarmants à l’heure actuelle, si bien que les scientifiques estiment que la sixième extinction massive pourrait être causée par les actes humains. En effet, la perte de la biodiversité s’accélère davantage du fait que le taux d’extinction des vertébrés dépasse 100 fois leur extinction dans les conditions naturelles. À ce rythme, les scientifiques estiment que vers les années 2050, la Terre aurait perdu 50 % de sa biodiversité.

Une société qui doit avoir envie de faire des actions pour la biodiversité

Malgré la mise en place de la stratégie nationale sur la biodiversité (SNB) et la mise en application des lois Grenelle, les pertes en faune et en flore, mais aussi, la détérioration de l’environnement ne cessent d’augmenter. Afin de limiter ces pertes, la SNB prévoit une véritable implication des parties prenantes dans sa mise en application pour que chacun s’imprègne et agisse en faveur de la biodiversité. Comme parties prenantes de la biodiversité et de sa protection, la SNB inclut les citoyens, les autorités territoriales ainsi que les décideurs d’entreprise. Sans le concours de ces derniers dans la prise en compte de la biodiversité, les actions seront vaines. Il est donc, important de sensibiliser ces parties prenantes et essentiellement, les personnes qui habitent dans les zones urbaines, et loin de la nature, pour qu’ils s’intègrent aux objectifs d’action contre la perte de la biodiversité. Pour ce faire, la SNB pousse les parties prenantes à faire aimer la biodiversité. Ce qui amène au développement de l’émotion à l’égard de la nature, mais aussi, à pousser les citoyens à être plus curieux. Elle veut également atteindre la sensibilité des parties prenantes ainsi que l’émerveillement face à la nature et l’empathie en vue d’attiser le respect. La SNB veut également démontrer à ces dernières que la nature peut leur fournir des services utiles au quotidien. Cela, en faisant en sorte de faire un lien entre l’environnement et la nature avec la santé, la nourriture, mais aussi, l’emploi, les activités de loisir, etc.

Les autres enjeux de l’implication des parties prenantes

Mise à part la sensibilisation à aimer et à montrer les caractères indispensables de la biodiversité, les objectifs spécifiques de la SNB visent également la sensibilisation de tout un chacun sur les relations entres les autres défis environnementaux et de la biodiversité. Et ceci, en apprenant les principales connaissances qu’on peut avoir en s’imprégnant avec la nature. Les actions de la SNB visent aussi la promotion des actions de chaque individu à l’endroit de la biodiversité et de sensibiliser les citoyens sur les biens qu’on peut avoir collectivement et individuellement, avec cette dernière. Et enfin, le rôle des décideurs publics et privés est également très important. Ces derniers doivent être mobilisés et convaincus de leurs actions pour limiter les pertes sur la biodiversité.